Evaluation de la performance du secteur bancaire sénégalais : une analyse économétrique des indicateurs d’efficacité et de rentabilité (2011-2022)
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.17578889Résumé
Abstract
This paper aims to evaluate the financial performance of 17 Senegalese banks over the period 2011/2022 through profitability indicators as well as cost and profit efficiency measures. Two methodologies were employed: on one hand, a logit model using conventional financial performance indicators (return on assets and return on equity); on the other hand, an instrumental variable quantile regression applied to measures of cost efficiency and profit efficiency, estimated using the parametric stochastic approach. The results show that Senegalese banks are more efficient in cost reduction than in profit maximization. Large banks (CBAO, BOA, ECOBANK, SGBS, BICIS, BSIC, and UBA) dominate in terms of cost efficiency, whereas small and medium-sized banks, particularly foreign-owned ones, exhibit higher profitability. Bank size, GDP growth, and the Liquidity Coverage Ratio (LCR) emerge as the main positive determinants of performance. The Lerner index supports the efficient structure hypothesis, indicating that greater market power enhances profitability but reduces competitive pressure. This study stands out for its original empirical approach that simultaneously examines cost efficiency and profit efficiency of Senegalese banks using advanced econometric methods, while taking into account the effects of recent prudential reforms and the national macroeconomic context.
Keywords: Banks, performance, cost efficiency, profit efficiency, profitability, Lerner Index
Résumé
Cet article vise à évaluer la performance financière de 17 banques sénégalaises sur la période 2011 à 2022 à travers les indicateurs de rentabilité ainsi que les mesures d’efficience-coût et efficience-profit. Deux méthodologies ont été mobilisées : d’une part, un modèle logit utilisant les indicateurs classiques de performance financière (la rentabilité des actifs et la rentabilité des fonds propres) ; d’autre part, une régression quantile à variables instrumentales, appliquée aux mesures d’efficience-coût et d’efficience-profit, estimées à partir de l’approche stochastique paramétrique. Les résultats montrent que les banques sénégalaises sont plus efficientes dans la réduction des coûts que dans la maximisation des profits. Les grandes banques (CBAO, BOA, ECOBANK, SGBS, BICIS, BSIC, UBA) dominent en matière d’efficience-coût, tandis que les petites et moyennes banques, notamment étrangères, se distinguent par une meilleure rentabilité. La taille, la croissance du PIB et le ratio de liquidité (LCR) apparaissent comme les principaux déterminants positifs de la performance. L’indice de Lerner confirme l’hypothèse de structure efficiente, montrant qu’un pouvoir de marché accru favorise la rentabilité mais réduit la pression concurrentielle. Ce travail se distingue par une approche empirique originale qui examine à la fois l’efficience-coût et l’efficience-profit des banques sénégalaises à l’aide de méthodes économétriques avancées, tout en tenant compte des effets des réformes prudentielles récentes et du contexte macroéconomique national.
Mots clés : Banques, performance, efficience-coût, efficience-profit, rentabilité, indice de Lener.
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