Perceptions des agriculteurs et adoption des pratiques agroécologiques dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.7528396Mots-clés :
Agriculteur, perception, pratiques agroécologiques, adoption, Burkina FasoRésumé
En plus du changement climatique, les systèmes agricoles conventionnels contribuent à dégrader continuellement les terres, les forêts et les eaux, et entraînent in fine de faibles rendements agricoles dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne. Les effets varient d’un contexte agroclimatique à un autre. Pour un pays sahélien comme le Burkina Faso, l’agroécologie est une réponse pour la transition agroenvironnementale. Cet article analyse donc le rôle des perceptions dans les décisions d’adoption et d’intensification des pratiques agroécologiques par les agriculteurs dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. Prenant appui sur un modèle Tobit, avec des données de 137 ménages agricoles, la recherche montre que les perceptions jouent un important rôle dans l’adoption et l’intensification de l’agroécologie. Les perceptions sur la couverture des besoins et de l’utilité favorisent la pratique de l’agroécologie. Il en est de même de l’expérience, l’alphabétisation et la taille du ménage. En revanche, la perception du risque, le poids des inactifs économiques et la superficie sont des freins. Ces résultats impliquent que les politiques agricoles de vulgarisation des techniques agroécologiques doivent tenir compte des perceptions des agriculteurs. Il faut aussi renforcer leur capacité à travers l’alphabétisation et la formation professionnelle.
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